L’escalade des drogues est une théorie proposant que la consommation de certaines substances dites « passerelles » comme le tabac, l’alcool, le cannabis, le café ou encore le sucre mène à la consommation de substances toujours plus fortes ou addictives.
L’ascension des codes sanitaires se présente comme une réponse analogue au nom de la Sûreté, la guerre contre la drogue étant une « passerelle » vers des mesures toujours plus liberticides.
Cette guerre justifie la violation de la personne par l’État au nom de la paix sociale. Engendrée par la gouvernance via une politique paternaliste, elle alimente les marchés clandestins et l’insécurité.
Dans un état de droit, une telle croisade sur le contrôle des substances s’apparente davantage à une jurisprudence sur les mesures à prendre pour contraindre les individus au didacte de la Sûreté qu’à une cause sanitaire.
De la prohibition de la drogue à la prohibition de la danse et du karaoké, il ne reste qu’à prohiber l’activité humaine au nom de la vie.
Au fond, le Ministère de la santé agit comme un socle sur les dogmes économiques ultra-libéraux. Sous couvert de valeurs sociales et scientifiques il asphyxie toute forme de débat.
Puisque les accords de l’OMC permettent une quasi liberté absolue pour les entreprises, le Ministère de la santé assure un contrôle serré de la population. Autrement dit, alors que la grande industrie s’accapare les ressources et les richesses, la population en paie le prix.
Comme veut l’adage, privatiser les gains et socialiser les pertes, telle est la loi de l’économie contemporaine.
À problème politique, solution politique.
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Benjamin Vachon
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